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Bruno Fern "Le petit test"

Bruno Fern
Le petit test
(Sitaudis, 2015)

Disponible gratuitement au format numérique ou 
contre 8.12 € port compris dans sa version imprimée (à la demande) ici


Extraits :

1

que l’on puisse être = se sen
tir plus noir que meure c’est raccord
(on a tellement tendance à sous-estimer le monde
roule pour lui-même sûr qu’il traverse
des hauts et des bas pas toujours assortis
à l’intérieur hors de portée
incomparable la voix idem
preuve qu’il y a matière)


21

riche pillart et cool de l’être
de l'avoir plutôt que profite
des niches fiscales ou crache
les numéros touchant
encore + augmente la cagnotte jusqu’à
plus soif tandis qu’en claquent
ces milliards de loosers qui n’ont
que ce qu’ils méritent


73

qui fut nommé en lettres de plomb
s’y lance de mort s’y pousse du col
noircit à vue d’œil
se grise de préférence dans l’entrejambe
toutes les chattes le sont la nuit
fardées ou pas à l’extrémité
mobile et bouche fondue
selon l’opérateur historique


86

à Ch.P. cette vigueur qu’il prouve
en lisant son visage nu
grêlé au moins de rousseur sa main
droite dressée au doigt au rythme
textuellement parlant
mots tendus presque à la verticale
selon des angles calculables et lâch
és sur l’expir

***



Bruno Fern cogite des matrices qui moulent, entourent, générent et/ou (dé)structurent chacun de ses livres, qui sont souvent drôles et politiques (double entrée possible). Ici : partir d'un mot, d'une phrase ou d'un petit bout (autant dire qu'on est pas dans la contrainte, dans la rigueur certes, mais légère et plutôt fantômatique la contrainte !) du testament de François Villon. Le poète, grave et jubilant, fera le reste sans truquer, en multipliant les dérapages, les ratages et les angles. bref : il affûte, et ça tape !
De Bruno Fern, on peut également lire (au moins) : Reverbs (Nous, 2014), Des Figures (Editions de l'attente, 2011), Cheval Porteur (Publie.net, 2008), 111 points de contrôle (Voix éditions, 2007).

Les éditions Sitaudis proposent des livres imprimés à la demande (pour une somme modique) et le téléchargement gratuit de l'intégralité du catalogue ! oui, vous avez bien lu... dont, entre autres, Le compromis de Alain Frontier (un livre admirable), Petites formes de Christian Bernard et Alphabet de Philippe Jaffeux... hop !

Eugène Savitzkaya "Fraudeur" + "À la cyprine"

Eugène Savitzkaya
Fraudeur
(Les éditions de Minuit, 2015)

Disponible ou sur commande dans (toutes) les (bonnes) librairies...


Extrait :

(...)

  L’histoire peut commencer. Un homme assis dans un potager sur une chaise en bois attend la lune qui s’est enlisée dans un épais nuage formant bien entendu un dragon d’une telle beauté que toutes choses terrestres semblent se courber de respect. Puis la lune est pondue par la bête qui bondit plus haut ou plus loin ou plus bas, personne ne le sait, pas même le bonhomme assis qui voit enfin ses tiges d’asperge comme il voulait les voir, et fait un vœu. Je ferai commerce de mes ongles lunule par lunule, à raison de dix lunules par mois. Ce que d’aucuns appellent rognures, je les nomme lunules ou croissants. Chaque croissant d’ongle sera fiché dans une galerie de ver, de telle planche ancienne d’un escalier ou d’un meuble à tiroirs, planche peinte en noir ou en vert sombre comme un calendrier, offrande au temps d’un croissant de lune. Tout y sera dit.

  Est assise dans son jardin, à l’ombre du noyer, celle qui naquit à Staraya Buda à sept cents kilomètres à l’ouest de Moscou, au milieu de la vaste plaine formée de croupes de tourbe, et ses orteils nus jouent avec une feuille morte prématurément, et ses yeux sont fichés dans le bleu dense du ciel hesbignon. À ses pieds le chien Berek dort dans l’aspérule odorante. S’agitent les cheveux de celle qui aimait s’asseoir sur l’unique rocher erratique du village, qui, à l’heure présente, s’enfonce dans la terre grise de forêt. Là, ce n’est pas le tchernoziom, petit père. Là, quand advient la famine, on mange des nèfles blettes et des cornouilles. Sa maison était la plus belle, les boiseries des fenêtres délicatement festonnées d’arabesques et peintes en bleu, en vert et en rouge, afin de rappeler le firmament, la viridité végétale et le feu de beauté du soleil. Derrière les rideaux, les yeux de Timofievna. Regarde les peupliers de Hesbaye, celle qui était joyeuse et qui chantait dans l’air parfumé de la pro- vince de Smolensk en compagnie des autres enfants dont il faudra chercher les traces. Là, la foudre tombe avec force, tuant humains et bestiaux.

(...)

***

Eugène Savitzkaya
À la cyprine
(Les éditions de Minuit, 2015)

Disponible ou sur commande dans (toutes) les (bonnes) librairies...

Extrait :

à Patrick

Poème du comté de Cork

clash of the ash, le grand sport aux poumons des
cornemuses dans l'air et sur l'herbe s'ébattent
des jeunes filles en chair, clash of the ash, le
chien a sauvé la pierre des vagues fougueuses de
la masse océanique féminine, la belle pierre, le
beau schiste, clash of the ash, les fesses tendues
à craquer, les seins souples, la bouche, les yeux
et de la vulve l'écume, grande brasserie du peuple
des pierres en cercles, clash of the ash, hourvari 
semant des genêts dans les plates-bandes des morts
et des vivants, et, des frênes, résonne le frêne du 
manche de la hache

***

Toutes larmes confondues
toute morale morfondue
toute conque foutue
toute morve bue
toute lime moulue
toute mort tue
en catalepsie demain

***

Eugène Savitzkaya en 1978. Photographie : Sophie Bassouls

Bon : Essayer de se frayer un chemin dans les ronces de cette sorte de compost poésie...

Typhaine Garnier "massacres"

Typhaine Garnier 

L'ÂME ET LES SENS
(massacres) 


(Extraits d'un travail en cours)


La vie antérieure

J'ai longtemps habité sous de vastes portiques
Que les soleils marins teignaient de mille feux,
Et que leurs grands piliers, droits et majestueux,
Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.

Les houles, en roulant les images des cieux,
Mêlaient d'une façon solennelle et mystique
Les tout-puissants accords de leur riche musique
Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux.

C'est là que j'ai vécu dans les voluptés calmes,
Au milieu de l'azur, des vagues, des splendeurs
Et des esclaves nus, tout imprégnés d'odeurs,

Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes,
Et dont l'unique soin était d'approfondir
Le secret douloureux qui me faisait languir.

Charles Baudelaire


1

Léviathan rieur

Gel honteux abouti sous de vrais porcs-épics
(Squelette à l’œil mâtin, teigne fill’ de mes deux) ;
Ah ! quand leurs grands poils dressaient, froid, mon juste nœud
Rampait pas fier s’asseoir aux crottes balsamiques. 

Les poules, en roulant les cigares des vieux,
Mettaient (toutes font ça !) citronnelle à moustiques.
Tous pissent sang, alors, dans leurs niches rustiques,
Où coule leur cachou frais léché par messieurs.

Salauds que  j’évacue, mon dévolu : les dames !
Au lit mieux que lézard (dévergondés plans durent),
Elle est sex’ la Vénus, toute peignée d’ardeur, 

Qui meut sa frêle aisselle, effronté bec de flammes,
Et dont la nuque sue, l’été ! Le prof en tire
Le sucre doucereux, quand fait semblant de lire.


***


El Desdichado

Je suis le Ténébreux, – le Veuf, – l’Inconsolé,

Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie :
Ma seule Étoile est morte, – et mon luth constellé
Porte le Soleil noir de la Mélancolie.

Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m’as consolé,

Rends-moi le Pausilippe et la mer d’Italie,
La fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé,
Et la treille où le Pampre à la Rose s’allie.

Suis-je Amour ou Phébus ?… Lusignan ou Biron ?

Mon front est rouge encor du baiser de la Reine ;
J’ai rêvé dans la Grotte où nage la sirène…

Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron :

Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée
Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée.

Gérard de Nerval



2

Le déduit du sado

J’essuie la très nerveuse meuf au con salé, 
La pince (le Captain a l’amour en phobie),
Sa sale étole est moche,  et son tutu zélé              
Me sort par l’oreille, d’où la belle embolie !

Dans l’ennui du béton, toi, maquereau sali,
Rends-moi l’pot illico et la merde étalée !
Ta sœur qui faisait d’dans a mon corps démoli,
Et ma trogne de cancre en cirrhose a fané.

Suais-je à mort, ou j’ai bu ? L’enseigne BYRRH PICON
M’offrait le songe en or du bison dans l’arène ; 
Jus vert est dans la glotte, en nage on vit la scène…

Au jet d’eau froid maint cœur se trouve lâche et rond :
Mode hurlant, troue ses trous (délire et cris d’orfraie),
Laisse croupir les seins et écris ce méfait ! 



*** 


Clair de lune

Votre âme est un paysage choisi

Que vont charmant masques et bergamasques
Jouant du luth et dansant et quasi
Tristes sous leurs déguisements fantasques.

Tout en chantant sur le mode mineur

L'amour vainqueur et la vie opportune
Ils n'ont pas l'air de croire à leur bonheur
Et leur chanson se mêle au clair de lune,

Au calme clair de lune triste et beau,

Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres
Et sangloter d'extase les jets d'eau,
Les grands jets d'eau sveltes parmi les marbres.

Paul Verlaine



3

Nul de coeur

Vautrage entre paysannes moisies, 
Cochons, vaches massacrées, bergers basques ; 
L’Dom Juan du cru, en troussant fait lazzi, 
Teste souris d’église au menton flasque,

Touchant à tout, surmulot minaudeur.
« Marlou véreux !, fait la vioqu’ trop hautaine, 
Renonce à plaire ! Pois au lard t’écœurent ? 
Et mes chaussons, simili cuir, pur’ laine ? 

Au lieu d’came : une cure d’lait ribot ! » 
L’effet : viré schizo, lance des sabres, 
Étrangle ses ex à l’hôtel, ados
Égorge à blanc — désolé vit l’macabre.



***


Ma bohème

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;

Mon paletot aussi devenait idéal ;
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là ! là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !

Mon unique culotte avait un large trou.

- Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
- Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,

Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,

Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !

Arthur Rimbaud




« Qui donc a caché sous ma glotte
un pipeau moisi de hulotte »
(Alfred Jarry, Les Minutes de sable mémorial)

4

Ubu aime

J’émanais, là, le groin dans les moches corvées ;
Mon palotin autiste aviné tudait mal ;
J’ai les sous, le fiel m’use et j’éteins tout vénal 
Sot blabla ! Dans ma cour, cent Didon j’ai crevées !

Monique ma hulotte en fait un large étron.
Petit pois ciré vert, je cognais dans ma gousse ;
De crimes me goberge et tâte la glande ! Où s’
Met ce doigt ? Aux oneilles ! Vilain trou fourrons !

Et je les découpais au ciseau, tordais toutes
(C’est bon froid, dessert tendre), et je tentais dans l’doute
De rosser l’âme à fond, coquin brin de rigueur !

— En romantique lieu, ces zombies font tache’ (sic) ;
Gommons des livres cette ivraie ! Laissons l’loustic
Dans sa souille et brossons en portrait moins d’horreurs.



***


Myrtho

Je pense à toi, Myrtho, divine enchanteresse,

Au Pausilippe altier, de mille feux brillant,
A ton front inondé des clartés d'Orient,
Aux raisins noirs mêlés avec l'or de ta tresse.

C'est dans ta coupe aussi que j'avais bu l'ivresse,

Et dans l'éclair furtif de ton oeil souriant,
Quand aux pieds d'Iacchus on me voyait priant,
Car la Muse m'a fait l'un des fils de la Grèce. 

Je sais pourquoi là-bas le volcan s'est rouvert…                                           

C'est qu'hier tu l'avais touché d'un pied agile, 
Et de cendres soudain l'horizon s'est couvert.

Depuis qu'un duc normand brisa tes dieux d'argile,

Toujours, sous les rameaux du laurier de Virgile, 
Le pâle hortensia s'unit au myrte vert !

Gérard de Nerval



5

Hors mythe

Jupons à pois microfibre étanches : no stress,
En body-slip à pieds, denim affriolant,
À frotter l’ondine a du galbé émollient,
En résille hard : moule & varech iodent la graisse.
                
Cent détails top sexy, creux jamais vus d’mistress !
En l’air fusent des tifs, taies d’oreiller souillant,
L’empoté du cactus son mou poignait, vibrant :
« La Camuse m’effraie — lady grinc’ de la fesse ! » 

Jersey court (poil au bas), sort l’alcool, met l’couvert
— C’t’écuyère t’a fait loucher, d’un âge pile
Indécent, deux seins doux — saucisson sec et verres !

— Deux nuits un cul  dormant grisa tes yeux fragiles,
Tout rouge sous l’arôme ordurier vis guenilles ;
L’épilant trop scia : ce mini truc, aux vers !


_______________________________________________________________________________

Texte 1
Ce poème, d’une poésie délicate et pleine de rêve, contient un hymne à la Femme qui compte parmi les plus justes et les plus émouvants. 
v. 1. « porcs-épics » : pluriel poétique qui dépouille ce souvenir de son caractère anecdotique. 
v. 3. « Ah ! » : que traduit ce soupir ?
v. 1-4. Apprécier les impressions ressenties par le poète ; analyser et commenter le rôle accordé au souvenir. 
v. 5-8. Par quels traits le poète évoque-t-il le silence, l’intimité, le calme du crépuscule ?
v. 10-13. a) Montrer que la figure féminine est évoquée avec discrétion et devient le symbole de l’amante idéale ; - b) Dégager cette conception de l’amour. 
v. 13-14. Pourquoi, selon vous, le poète parle-t-il ici de lui-même à la 3e personne ? Quel est l’intérêt de ce procédé ? 

Texte 2
Montrer comment, dans ce sonnet où la netteté, la précision martelée des vers évoquent à merveille la brutalité des « soiffards d’Éros » (cf. « Sade en m’endormant »), l’art du poète sait aussi s’assouplir pour traduire les langueurs de l’âme devant le mystère.
v. 1-3. Le personnage est-il entièrement décrit ? Sur quels éléments insiste l’auteur, et pourquoi ?
v. 7. Le poète a assisté une fois à pareille scène ; pourquoi la présente-t-il comme habituelle ? 
v. 5-8. Opposer à la lassitude et au dégoût qui étreignent ici le poète, les impressions, les sentiments, les idées optimistes qui apparaissent dans d’autres pièces. 
v. 9-11. Montrer avec quelle discrétion le merveilleux intervient dans ce tercet. 
v. 13-14. Étudier les suggestions mystérieuses de ces derniers vers. 

Texte 3
v. 2. Le Berger basque, ou Euskal Artzain Txakurra, est une race de chien pasteur originaire du pays Basque. 
v. 3. « en troussant fait lazzi » : montrer que cette expression recèle plusieurs sens superposés. 
v. 5. « surmulot » : aussi appelé rat brun, rat gris, rat d'égout, ou encore rat des villes pour le distinguer de son concurrent le rat noir. 
v. 6. « Marlou » : comprendre : souteneur. 
v. 7-8. Relever les notations pittoresques qui paraissent réellement observées. 
v. 9. Analyser cette opposition particulièrement frappante (vocabulaire, rythme, sonorités).

Texte 4
Souligner dans ce poème : a) l’unité d’inspiration et d’élan lyrique ; - b) l’art et le naturel avec lequel s’enchaînent les mouvements successifs.
v. 1. Montrer comment la mélancolie se manifeste et nous pénètre avant même que nous en connaissions les raisons. 
v. 3-4. Comment la science très sûre du rythme sert-elle l’effort de simplicité et de dépouillement ?
v. 6. Quel est le sens profond de cette métaphore ?  
v. 11. Étudier la fusion des éléments matériels et spirituels. 

Texte 5
v. 1-3. Commenter ce mélange de détails «modernes» et de références mythologiques : quel effet le poète veut-il ainsi produire sur son lecteur ?
v. 7. « L’empoté du cactus » : étudier la valeur plastique de l’évocation et l’idée suggérée.
v. 9. « Jersey » : il ne s'agit pas de l'île de Jersey mais d'un certain type de tricot.
v. 10-11. « d’un âge pile / Indécent » : montrer en quoi cette hardiesse de versification est en harmonie avec le sentiment exprimé.
v. 10-11. Comment s’exprime l’ardeur épicurienne de la jeune femme (vocabulaire, rythme, vers) ?
v. 12. « cul » : comprendre : corps. Expliquez la métonymie.

Typhaine Garnier

***



Typhaine Garnier est née en 1989. Elle travaille à l'Institut Mémoires de l'Edition Contemporaine (IMEC). On peut écouter plusieurs "massacres" (non des pastiches !) sur le site de la revue Place de la Sorbonne. Elle a publié des textes "Cases tête" dans plusieurs revues (Grumeaux, Larevue*, Boxon) et coécrit avec Bruno Fern et Christian Prigent un livre de "craductions" intitulé Pages Rosses (Les Impressions Nouvelles, 2015). Elle est par ailleurs l'auteur d'un mémoire sur l'oeuvre romanesque de ce dernier : "Le grotesque chez Christian Prigent : une lecture de Grand-Mère Quéquette et Demain je meurs", travail passionnant qu'on peut lire ici (bien complété par ses articles "Gare les gadins" et "Plumes d'autrui" sur le site libr-critique). Bref, ça rigole grave.

L'album d'Auschwitz

L'ALBUM D'AUSCHWITZ 
(Sous la direction de Serge Klarsfeld)

Disponible ou sur commande dans toutes les librairies dignes de ce nom et sur le site de Canopé ici...


Cette réédition du fac-similé de l'album découvert et conservé par Lili Jacob est naturellement d'une importance capitale. Signalons qu'elle est augmentée de plusieurs présentations et mises à jour (notamment avec la prise en compte de la découverte en 2007 de l'album de Karl Höcker), enrichie d'un DVD du documentaire Album(s) d'Auschwitz de William Karel et Blanche Finger et d'un important webdocumentaire qu'on peut étudier ici.

Astatine "Les lambrissures crevées"

Astatine
Les lambrissures crevées
(CDR Orgasm Records, 2015)



Extraits :

***

Centre Acetate Zero de membres Stéphane Récrosio projet solo Astate, l'album complet soit une première version 2015. Le bruit de rétroaction de guitare fuzz sauvage, bruit Hirsch, phrase de guitare de 仄 暗 disposer d'un espace qui était enfumé avec un tel truc coupe délicate de bruit dans la jonque, vous avez la guitare acoustique - détente, vous avec Zara, chant de murmure mélancolique chanson et la tonalité du récit, telles que la voix échantillons cinématographiques émerge à l'esprit mélancolique, noisy rock indie et lo-fi rock expérimental. Another Fictionalized no-fi melancholy. Même si ce est un son expérimental qui a battu un bruyant dans l'abstrait, éphémère aussi écouter le chant douloureux qui invite la nostalgie, et d'entendre également des œuvres à ce jour de charme de flux de tradition Astate et la saveur de la les chansons et les sons qui ont été démontrées dans le travail aujourd'hui pas. Tous les 16 chansons 32 minutes d'enregistrement. Van dans un CD-R, est la libération de la 35 édition limitée. Signé Linus.